❂ Ideaverse

Pourquoi tes proches sabotent ta croissance personnelle

Lis ça :

« On est un personnage différent dans l’esprit de chaque personne qui nous connaît, parce que leur impression de nous est faite des os nus de ce qu’elles ont vu, habillés par leur propre connaissance d’elles-mêmes. »

Cette citation de Gurwinder me percute chaque fois.

Elle capture quelque chose que j’ai appris à mes dépens quelques années en arrière :

Quand on grandit, on ne correspond plus à ce que nos amis attendent de nous — mais nos amis ne correspondent plus à ce qu’on est devenu non plus.

Tu ne rentres plus dans le moule de tes anciens amis…

Et ils ne rentrent plus dans ton nouveau monde.

C’est un décalage bidirectionnel qui crée de la friction des deux côtés.

Pour être 100% honnête, j’ai été très peu touché par cet effet.

Mais suffisamment pour le connaître et pour l’observer autour de moi.

Le plus dur dans le fait de se transformer, ce n’est pas juste d’améliorer ses habitudes.

C’est d’échapper aux gens qui continuent de nous tendre notre ancien costume.

Les autres ne se contentent pas de se souvenir de qui on était.

Ils l’imposent.

C’est pourquoi la réinvention, l’évolution vers notre v2.0, donne souvent l’impression d’essayer de s’évader d’une prison invisible.

En psychologie, on appelle ça une Relation d’Objet.

Quand les gens interagissent avec toi, ils n’engagent pas avec toi dans ta complexité vivante et totale.

Ils négocient avec la version de toi qui existe dans leur tête…

Un personnage simplifié construit à partir de fragments de souvenirs et coloré par leurs propres projections.

Dans la Théorie des Relations d’Objet, un « objet » n’est pas une chose.

C’est l’image internalisée d’une autre personne.

On ne porte pas les gens tels qu’ils sont.

On porte un croquis mental.

Raison pour laquelle, quand tu opères un changement radical, tu rencontres généralement de la résistance.

Ta transformation déstabilise la représentation à laquelle les gens autour de toi sont attachés, alors ils tentent de te remettre dans le rôle familier qu’ils connaissent.

Charles Horton Cooley appelait ça le Soi-Miroir :

On apprend à se connaître en voyant notre reflet dans les yeux des autres.

Si ces miroirs continuent de refléter l’ancien toi, il est difficile de devenir le nouveau.

En psychologie sociale, la Théorie de l’Auto-Vérification montre que les gens préfèrent les interactions qui confirment ce qu’ils croient déjà.

Sur eux-mêmes et sur toi.

Si tu perturbes ce script, tu introduis de la friction.

Et face à toute friction, l’être humain résiste.

Dans une étude, des participants avec une mauvaise image d’eux-mêmes ont choisi d’interagir avec des personnes qui les critiquaient plutôt que de les féliciter.

Ce qui signifie que même les gens avec une faible estime de soi préfèrent souvent que les autres les traitent de manière à confirmer leur vision pessimiste d’eux-mêmes.

(parce que la cohérence négative semble plus sûre que l’optimisme inconnu)

Si c’est vrai pour la façon dont on se voit, imagine à quel point les autres s’accrochent à leur image de toi.

Les exemples de ce phénomène ne manquent pas :

Avant sa conversion, Saint Augustin était réputé pour chasser le plaisir, l’indulgence et la distraction.

Après son tournant dramatique vers la foi, il a lutté pour convaincre ses anciens amis qu’il n’était plus le même homme.

Ils ont résisté non seulement par scepticisme, mais parce que le nouvel Augustin ne correspondait pas à l’histoire qu’ils avaient de lui.

Dans le roman de Fitzgerald, Jay Gatsby a commencé sa vie sous le nom de James Gatz — un pauvre garçon de ferme désespéré d’échapper à ses origines.

Il tente de se réinventer en millionnaire éblouissant.

Mais peu importe ses efforts, les gens autour de lui le réduisent au « parvenu » outsider.

Sa réinvention s’effondre sous le poids de leur refus collectif de mettre à jour leur version de lui.

Nelson Mandela a commencé comme un révolutionnaire fougueux, prônant la résistance armée contre l’apartheid.

Quand il est sorti de prison après 27 ans, ses partisans s’attendaient à ce qu’il émerge endurci et vengeur.

Au lieu de ça, il incarnait la réconciliation.

Mais cette réinvention n’a vraiment pris que lorsqu’il est monté sur la scène mondiale — loin des cercles qui avaient connu l’ancien Mandela.

David Bowie a commencé comme un musicien en galère à Londres, tentant de se faire un nom dans une scène conventionnelle.

Sa percée a été la réinvention constante : Ziggy Stardust, le Thin White Duke, etc.

Mais chaque transformation nécessitait souvent de laisser derrière lui un cercle, une ville, un public…

Parce que les gens qui le connaissaient trop bien ne pouvaient s’empêcher de s’accrocher au Bowie précédent.

Et dans la vie ordinaire, le script se répète.

TL;DR :

Beaucoup de gens n’aiment pas que tu opères des changements positifs parce que :

  1. C’est fatiguant de suivre le rythme

  2. C’est menaçant pour leurs propres lacunes

Alors ils te découragent de le faire.

Raison pour laquelle tout changement signification nécessité souvent d’échapper à son environnement.

Comme changer de ville. De groupe. De pays.

Histoire de se lancer le temps de créer une nouvelle identité loin du vortex inhibant de notre cercle social.

Le changement, ce n’est pas juste construire un nouveau soi.

C’est échapper à la force gravitationnelle des soi qui existent encore dans l’esprit des autres.

Alors si tu essaies d’avancer depuis longtemps mais que tu te sens bloqué …

Peut-être qu’il est temps pour toi de changer d’environnement.

P.S. : je travaille dessus avec le nouveau programme mais j’ai bien l’intention de créer cet environnement prolifique au sein de la TDS — en accord avec notre tactique des Sphères de Synergie.

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𝐓𝐮 𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞́ 𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭 ? 𝐉'𝐞𝐧 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐬 𝟑/𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐚 𝐧𝐞𝐰𝐬𝐥𝐞𝐭𝐭𝐞𝐫.
𝐂𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐢𝐜𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐣𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 (& 𝐫𝐞𝐜̧𝐨𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐊𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐏𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐫𝐭)

#Bonheur #Relations