Peut-on être heureux en étant ambitieux ?
Il y a une question qui me hante depuis ces 5 dernières années.
Peut-on être À LA FOIS ambitieux et heureux ?
Quelle relation l’ambition entretient avec le bonheur ?
Est-ce que c’est un problème à résoudre ou un paradoxe à gérer ?
Est-ce que quand l’un augmente l’autre baisse, ou les deux peuvent s’élever en synergie ?
Tôt ou tard, toute personne ambitieuse fait face à cette difficulté.
En me satisfaisant de ce que j’ai :
- J’éprouve inévitablement du bonheur et de la gratitude
- Mais je n’ai plus la niaque/le fuel qui me propulse vers de nouveaux horizons de croissance
En étant ambitieux avec ce que je convoite, j’allume un feu sacré qui me fait avancer à une vitesse ahurissante — mais cette vélocité est telle que la beauté du paysage devient floue jusqu’à disparaitre.
Alors que faire ?
Est-ce que je devrais être satisfait et tomber dans la léthargie ?
Ou est-ce que je devrais être ambitieux et tomber dans la déception et la sur-exigence ?
Ces derniers mois, j’ai exploré pas mal de ressources sur le sujet.
- J’ai écouté des yogis
- J’ai écouté des philosophes
- J’ai écouté des entrepreneurs
Puis j’ai testé ce que j’apprenais.
Mais peu importe à quel point je multipliais les expériences, rien ne semblait vraiment fonctionner pour moi.
Jusqu’à que je tombe sur un modèle mental bien plus parlant — et que je réalise dans la foulée que tout ce que je cherchais jusqu’à maintenant avait toujours été devant mes yeux.
Écoute-bien.
Il y a 3 dimensions de vie intéressantes quand il s’agit de satisfaction ou d’ambition :
- ÊTRE — ce que tu es ; qui tu es ; ta personnalité
- FAIRE — ce que tu fais pour toi et pour les autres
- AVOIR — ce que tu accumules dans la vie (pas uniquement les choses tangibles comme l’argent mais également l’intangible comme la réputation ou le réseau)
Le modèle mental dit la chose suivante :
La meilleure façon de réconcilier ambition et satisfaction est d’être ambitieux dans l’Être et le Faire et satisfait dans le Avoir.
Relis cette phrase.
Je devrais être ambitieux dans le fait d’être et de devenir une personne meilleure.
Je devrais être ambitieux dans le fait de faire de bonnes choses pour moi et les autres.
Je devrais être ambitieux à l’idée de faire de ce monde un endroit meilleur.
Parce que comme disait Nelson Mandela :
"There is no passion to be found playing small - in settling for a life that is less than the one you are capable of living."
Mais je devrais satisfait avec ce que j’ai accumulé.
Ce que j’ai acquis tout au long du voyage.
Comme disent les Chinois, c’est une question de yin et de yang.
Tu dois expérimenter cette dualité en même temps.
À ce moment-là (et seulement à ce moment-là) tu connaitras l’accomplissement.
Alors oui, c’est facile à dire.
Et ça n’est pas parce que je prends le temps de poser des mots là-dessus que c’est acquis pour moi — bien au contraire.
Tout reste à faire de mon côté.
Je sais que la satisfaction est un de mes challenges quotidiens.
Une des choses avec lesquelles j’ai le plus de mal.
Ça m’apporte beaucoup en termes d’énergie, certes …
Mais un trop plein d’énergie peut vite devenir destructeur.
Alors je vais tâcher d’en faire ma priorité sur ces prochains mois.
- Garder mon ambition sur qui je deviens et ce que je fais.
- Travailler ma satisfaction avec ce que j’ai déjà accumulé.
Parce qu’au final, je pense que je ne réalise même pas une fraction de tout ce que j’ai construit ces 4 dernières années.
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𝐓𝐮 𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞́ 𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭 ? 𝐉'𝐞𝐧 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐬 𝟏/𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐚 𝐧𝐞𝐰𝐬𝐥𝐞𝐭𝐭𝐞𝐫. 𝐂𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐢𝐜𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐣𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 (& 𝐫𝐞𝐜̧𝐨𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐊𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐏𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐫𝐭)