Le journal de procrastination
La stratégie dont je vais te parler demande de l’énergie à mettre en place mais t'offre quelque chose d'inestimable en retour :
La construction progressive d’une solution à la problématique de passage à l’action.
Nos sociétés modernes sont rennes pour panser les problèmes.
On s’attaque aux branches et non à la racine.
On masque le symptôme plutôt que de s’attaquer à ce qui le crée.
- Tu es déprimé ? Mange un pot de glace.
- Tu as du mal à dormir ? Prends des somnifères.
- Tu n’es pas 100% épanoui dans ton job ? Oublie tout ça en sortant tous les soirs avec tes amis.
On s’attache rarement à ce qui compte le plus : l’identification de la cause racine.
Pour arrêter de procrastiner et faire du passage à l’action ton mode par défaut, il existe des tas de règles. De stratégies. De hacks.
Mais parmi toutes ces stratégies, il y en a une qui compte bien plus que les autres.
Celle sans qui les autres hacks n’exprimeront jamais leur plein potentiel.
Cette stratégie ?
Le Journal de Procrastination.
Ce journal sert un point de départ critique quand on parle de croissance personnelle : la connaissance de soi.
La conscientisation de l'inconscient.
C’est toujours par là qu’il faut commencer.
Comme dit Carl Jung :
"Tant que tu ne rendras pas l'inconscient conscient, il dictera ta vie et tu l'appelleras destinée."
Pour utiliser ce Journal de Procrastination, tu n'as besoin que de 3 choses :
(1) De prendre un carnet.
(2) Dès que tu te surprends en train de procrastiner sur ce que tu devrais faire, tu notes sur ton journal :
- La tâche sur laquelle tu procrastines
- L’heure qu’il est
- La raison pour laquelle tu ne veux pas le faire
- L’émotion que tu ressens (la procrastination part toujours d’une douleur interne)
Enfin, (3) tu notes un plan rapide pour tenter de faire mieux la prochaine fois.
Tout ça sans jugement, avec le mindset de l’explorateur - pas de l’inquisiteur.
Au fil des jours, tu verras très certainement une tendance émerger.
Il y a fort à parier que ce sera un des 7 déclencheurs de procrastination.
Une douleur racine.
Elle est la vraie cause du problème.
Aucune stratégie n’aura d’impact si cette douleur reste présente.
La prochaine étape sera donc de réussir à gérer cette douleur.
Tout commence avec l’identification.
Procrastiner n’est pas une fatalité — c'est souvent le symptôme d’une douleur inconsciente.
Ne la laisse pas mettre ta vie sur pause.
Voici donc la TODO du jour :
Prends un carnet ou un bloc notes et fais-en ton Journal de Procrastination.
Garde-le près de ton espace de travail de sorte qu’il soit à portée de main dès que tu ressens ce besoin de procrastiner.
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𝐓𝐮 𝐚𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞́ 𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭 ? 𝐉'𝐞𝐧 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐬 𝟏/𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐚 𝐧𝐞𝐰𝐬𝐥𝐞𝐭𝐭𝐞𝐫. 𝐂𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐢𝐜𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐣𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 (& 𝐫𝐞𝐜̧𝐨𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐊𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐏𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐫𝐭)